Maxime Bernier, Bowmanville, 23 février 2024
Aujourd'hui, je dévoile une nouvelle politique du PPC sur un sujet très important : les programmes d’équité, diversité et inclusion.
Presque tous les jours, nous entendons parler de nouveaux exemples absurdes de ces programmes. Par exemple, il y a quelques semaines, nous avons appris que l'université de Waterloo souhaitait recruter deux titulaires de chaires de recherche au sein du département d'informatique.
Le premier poste n'était ouvert qu'aux candidats « qui s'identifient comme femmes, transgenres, fluides, non binaires ou bispirituels ». Le second poste n'était ouvert qu'aux candidats « qui s'identifient comme membres d'une minorité racialisée ». Si vous êtes hétérosexuel ou blanc, pas de chance! L'université de Waterloo ne veut pas de vous.
Nos leaders woke ne croient plus au mérite. Ils sapent l’un des fondements essentiels de la civilisation occidentale. On nous dit que la « diversité » est plus importante que la compétence. On le voit aujourd'hui partout au Canada et dans les pays occidentaux. Plus cette idéologie radicale perdurera, plus les choses s’effondreront et cesseront de fonctionner. Parce que le déclin est la seule issue possible lorsqu’on empêche et pénalise les plus capables et les plus méritants.
Dans une société libre où tous sont égaux devant la loi, la compétence, le besoin et d’autres critères objectifs équitables pour tous doivent être les seuls critères utilisés par l’État et les autres institutions dans leurs relations avec les citoyens. Il est temps de rétablir l’égalité des droits pour tous.
Les notions d’équité, diversité et inclusion, ou ÉDI pour utiliser l’abréviation courante, sont une mode idéologique d’extrême-gauche importée des États-Unis que le gouvernement libéral est en train d’imposer à tous les secteurs de la société canadienne. Cette idéologie haineuse soutient que la culture dominante et l'ensemble de la structure institutionnelle des sociétés occidentales sont irrémédiablement racistes, colonialistes, sexistes, homophobes et transphobes.
Selon cette doctrine, la simple neutralité ou l'égalité de traitement des individus est insuffisante, car elle permet aux « préjugés inconscients » d'avoir encore une influence et d'entraîner de la discrimination et des résultats disparates. Ce désavantage systémique ne peut être surmonté qu'en prescrivant un traitement spécial, ou une discrimination inversée, pour les minorités.
Plus une personne peut démontrer qu'elle appartient à divers groupes dits « défavorisés », plus elle devrait être favorisée par divers programmes. À l'inverse, il est acceptable – voire prescrit – de discriminer officiellement les hommes blancs, chrétiens et hétérosexuels.
L'ÉDI est une idéologie foncièrement raciste, sexiste et discriminatoire qui crée des injustices flagrantes et sape la cohésion sociale. Sous le prétexte de promouvoir des objectifs qui paraissent nobles, elle fait exactement le contraire : elle accorde injustement plus de droits à certains, tout en excluant d'autres personnes. Nos dirigeants woke ont travaillé pour détruire la base morale qui a construit et maintenu notre civilisation pendant des siècles. Cette idéologie aura des conséquences catastrophiques à long terme sur la société canadienne.
Le gouvernement libéral impose des programmes et des politiques d'ÉDI directement à la fonction publique et à toutes les institutions fédérales, y compris les Forces armées, ainsi qu'aux industries réglementées par le gouvernement fédéral. Pour obtenir des subventions, prêts, bourses, services ou contrats, le gouvernement oblige aussi indirectement toutes sortes d'institutions, d'organisations, d'associations et d'entreprises à adopter des politiques d’ÉDI.
Trudeau et son gouvernement défendent une vision déconnectée de la réalité et anticanadienne. Nous devons réaligner nos priorités au Canada. Nous devons donner la priorité à l’égalité des droits plutôt qu’à l’équité, à l’unité plutôt qu’à la diversité, et à la méritocratie plutôt qu’à l’inclusion.
Un gouvernement du Parti populaire prendra les mesures suivantes pour éliminer cette idéologie toxique de notre société et de notre pays :
Un gouvernement du PPC abolira tous les programmes et politiques d’ÉDI dans la fonction publique et dans les institutions fédérales telles que les forces armées, ainsi que ceux qui s'appliquent aux industries réglementées par le gouvernement fédéral.
Il interdira les sessions de formation à l'ÉDI dans toutes les institutions fédérales.
Il supprimera toutes les clauses d'ÉDI imposées aux institutions, organisations, associations et entreprises comme condition pour obtenir des subventions, prêts, bourses, services ou contrats fédéraux.
Un gouvernement du Parti populaire cessera de financer les groupes qui font la promotion de l'idéologie de l’ÉDI.
Il interprètera étroitement, dans toutes les procédures judiciaires, l'article 15(2) de la Charte des droits et libertés de manière à proscrire la discrimination inversée.
Enfin, un gouvernement du PPPC soutiendra les Canadiens qui sont victimes de discrimination, de harcèlement, de diffamation ou de préjudice de quelque manière que ce soit de la part d'organisations qui imposent des programmes et des politiques d'ÉDI.